numéro 6 Super fan
Nombre de messages : 540 Localisation : Toulon Date d'inscription : 25/03/2006
| Sujet: Ces Lensois-là ! une telle envie de repousser leurs limite Mar 3 Sep - 10:00 | |
| Ce n’était pas simple mais ils sont passés. Sur la plus courte des marges mais avec une telle ardeur ! Les Lensois ont repris goût à la victoire et Bollaert se délecte de ce bonheur retrouvé. La victoire est d’autant plus belle qu’elle fut acquise, non pas dans la douleur, mais dans des conditions quand même un peu scabreuses dans la mesure où les Lensois durent véritablement sortir le bleu de chauffe et aller jusqu’au bout d’eux-mêmes pour obtenir ce qu’ils voulaient : un bonus psychologique de nature à leur faire passer la trêve qui s’annonce sereinement. Lens est toujours aux commandes de la Ligue 2 cet acquis, si mince soit-il, a une saveur indéfinissable. « Ce n’est qu’un début mais c’est un superbe début », confiera Antoine Kombouaré. Dans un stade une fois encore de folie (plus de 30 000 spectateurs), ce Racing têtu et souvent ondoyant n’eut jamais vraiment les coudées franches en dépit de ses multiples investissements (Areola, à l’ultime seconde, dut par exemple dévirer de sa trajectoire un ballon hyper chaud). Mais il sut rester droit dans la bataille qui l’opposa à une redoutable équipe troyenne. Et le duo Ljuboja-Coulibaly se chargea d’enjoliver l’affaire à sa façon… À vrai dire, dès l’instant où ils s’étaient mis à jouer après une ouverture de match quelconque, les Lensois avaient retrouvé des couleurs et une vraie identité dans la conduite de leurs actions. Il fallait bien ça pour gommer l’impression de flou qui avait enveloppé jusque-là leur jeu étriqué et oublier qu’un jaillissement de Darbion (7e), comme un peu plus tard une autre poussée de Lacour (35e), avait créé un immense danger sur leurs lignes. Avec cet adversaire troyen compact, vif et surtout apte à tout moment à instiller le doute dans les esprits, il convenait de jouer mais aussi de manifester de l’autorité à tous les étages pour ne pas boire le bouillon. Seulement voilà, si le Racing s’était vite refait une santé, au point de côtoyer la réussite – deux fois avec Nomenjanahary aux manettes (12e, 22e)– sa marge de manœuvre demeurait faible tant l’ESTAC était tonique, vivant, inspiré aussi quand ses joueurs avaient le ballon. Le mérite des Lensois, dans ce contexte compliqué, fut de savoir garder le cap et de donner du volume à leur jeu à un moment crucial de la partie. À force d’insister, ils finirent par trouver ce qu’ils avaient cherché en vain pendant près d’une heure. Et que la lumière soit venue des pieds de Ljuboja n’était évidemment pas anodin tant l’attaquant serbe avait donné de la vie aux ondulations offensives du Racing auparavant. Coulibaly ne se fit pas prier pour ajuster une tête décisive, débloquant ainsi une situation très longtemps figée (1-0, 58e). Comme pour mieux démontrer que son emprise ne relevait pas du hasard, le Racing s’ingénia encore après cette séquence clé, à jouer en première intention, à varier ses combinaisons, ce qui ne l’exonéra pas cependant de la menace adverse (tirs de Carole, 79e, et de Nivet, 80e). Vraiment pas simple mais tellement goûteux… | |
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